Une maison à Nantes

Le premier pôle économique du Grand Ouest ne cesse d’incarner une adresse attractive. Ville d’art et d’histoire, à la fois fluviale et océane, Nantes se dresse à 55 km de l’Atlantique. Dotée de nombreux espaces verts, le centre urbain de Nantes est doté de belles maisons de villes. Les plus prisées se situent intra-boulevards. Tour d’horizon.

Laissant peu de place à la primo-accession et à l’investissement, l’offre restreinte de maisons dans le cœur de Nantes se destine à la résidence principale d’acquéreurs aux budgets confor­ta­bles. Affichant des styles pluriels, les unités construites au début du siècle dernier jouxtent des réalisations plus contemporaines. Porté par des prix stables, le segment de l’habitat individuel urbain, voit même sa cote grimper de 2 à 5 % pour les adresses les plus exceptionnelles.

« Les maisons représentent 80 % des ventes que nous avons orchestrées durant les 4 derniers mois » confie Christophe Trouvat à la tête de l’agence Avis Immobilier, installée au cœur du secteur Chantenay/Sainte-Anne/ Zola, depuis 1998. Les familles nantaises ou mutées arrivant dans la région cherchent activement des unités abritant 3 chambres, un jardin, un stationnement et situées idéalement au cœur ou à proximité des boulevards. « Les budgets les plus fréquents de nos clients acquéreurs oscillent entre 200.000 et 400.000 €. Autour de 200.000 €, on peut prétendre à une petite maison, à l’image de cette unité de 63 m2 disposant d’un jardin de 60 m2. Abritant 2 chambres et un bureau, ce bien situé dans un secteur recherché s’est vendu autour de 220.000 €. Un budget compris entre 300.000 et 350.000 € permet d’appréhender certains produits de caractère, à l’image de cette demeure atypique de 85 m2 rénovée avec goût dans le respect de ses éléments anciens préservés. Elle vient de se vendre 320.000 € ».

À la tête, avec ses deux associés, de l’agence familiale historique, le cabinet Thierry Immobilier, installé à Nantes depuis 1924, David Meheust constate également une demande soutenue et accrue depuis un an pour le segment des maisons. Outre les Nantais, de nombreux mutés cherchent activement chaque année, de mars à juin, à acquérir leur résidence principale au sein d’un quartier coté de la commune. Ayant parfois vendu un appartement à Paris, ils disposent du budget nécessaire pour prétendre à une agréable maison familiale. « Le secteur « intra-boulevard » demeure le plus plébiscité. Une unité de 130 m2 bien située dotée de 3 chambres et sise à proximité des commodités indispensables à une agréable vie de famille, nécessite aujourd’hui un budget oscillant entre 500.000 et 550.000 €. Lorsque l’on vise 150 à 170 m2 pour 4 ou 5 chambres, l’enveloppe requise débute à 700.000 € » précise le spécialiste qui éclaire sur les bordures de l’Erdre, un autre prestigieux secteur : « Offrant une vue sur le fleuve et pourvues de généreux terrains, ces maisons contemporaines ou historiques sont présentées entre 800.000 et 1,2 M €. Une niche dédiée aux plus nantis des Nantais !