Saint-Raphaël, un marché pluriel

Plus qu’une station balnéaire varoise, Saint-Raphaël est une ville à taille humaine (près de 35.000 habitants) où tourisme et affaires réussissent une alliance parfaite. Entre Méditerranée et Provence, à l’entrée du massif de l’Estérel, cette commune doté de 5 ports de plaisance, de plages de sable et de 3 golfs offrent un habitat varié sur l’ensemble des segments.

Bien desservie par une gare TGV, des accès autoroutes et située à moins d’une heure de l’aéroport international de Nice, Saint-Raphaël s’inscrit aujourd’hui comme le pôle économique, administratif et culturel de l’est varois.

« Notre marché a retrouvé un certain tonus depuis six mois » confie Sylvain Chaugne de l’agence Solvimo, spécialiste du centre, des plaines et du secteur de Boulouris. « Sur notre secteur, tous les types de biens trouvent preneurs actuellement. Notre clientèle se compose principalement de retraités. En provenance de Grenoble, Lille, Strasbourg et de la région parisienne pour la plupart, ils visent un agréable appartement proche des plages, des commerces et des restaurants. Un bien permettant un style de vie pratique a toutes les chances de se vendre en quelques mois s’il est correctement estimé » précise le professionnel. Et c’est justement là que le bât blesse. Le marché a accusé en l’espace de deux ans, une baisse de 15 à 20 % de ses prix sur les biens anciens. et la plupart des vendeurs ont encore du mal à l’admettre. « C’est quasi systématique. Lorsque le vendeur campe sur ses exigences de prix, au bout de quelques mois, il comprend bien que s’il souhaite réellement vendre, il lui faut accepter les offres qui se présentent ». Le T3 avec terrasse situé au cœur d’un immeuble récent avec ascenseur demeure le bien le plus prisé du centre-ville. Il faut compter aujourd’hui entre 250.000 et 280.000 € pour acquérir un bon produit de ce type. À titre d’exemple représentatif du marché, le professionnel évoque la transaction d’un appartement de 73 m2 prolongé par une terrasse de 14 m2. Situé au 1er étage d’une résidence récente du secteur Clémenceau. Il s’est vendu en l’espace de 3 mois à 250.000 €.

Plus en retrait du littoral, le quartier huppé de Valescure s’articule autour des parcours de golf. Ici, les villas cossues de style néo-provençal jouxtent quelques résidences de standing ainsi que des domaines privés incarnant parmi les plus belles adresses de la commune, à l’image du Domaine de la Tour et de Golf Esterel. « Nous constatons une augmentation du nombre d’acquéreurs sérieux, décidés à s’offrir leur résidence principale au sein de ce quartier. En provenance de la France entière, de nombreux séniors actifs sont séduits par l’environnement calme et verdoyant, la qualité des biens, la sécurité, l’accessibilité et, pour la plupart, la présence des golfs » explique Philippe Fonteneau de WF King, une entreprise indépendante depuis 1906 regroupant 5 agences sur le département, dont une à Valescure. « Nos transactions visent à 70 % la résidence principale pour des acquéreurs provenant de Paris, Lyon, Strasbourg ainsi que quelques Suisses, Belges et Russes séduits par un art de vivre mêlant golf et soleil ». Les villas construites dans les années 1970 érigées sur les plus beaux terrains, sont présentées entre 600.000 et 700.000 €. Une enveloppe de 150.000 à 200.000 € est souvent nécessaire pour les remettre au goût du jour. Les unités plus récentes, construites autour des années 2000 se négocient, selon leurs volumes et leurs prestations autour du million d’euros. Les appartements de standing au sein de résidences comprises entre 20 et 80 logements au maximum sont présentés entre 4000 et 8000 €/m2 à l’image de ce luxueux T3 prolongé par une terrasse de 27 m2 offrant une vue dominante sur la mer. Situé au cœur des golfs et proposé avec un garage, il est affiché à 490.000 €.

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