Nyons : au cœur de la Drôme provençale

Principale ville de la Drôme provençale, Nyons offre toutes les commodités dans un environnement authentique et particulièrement agréable. Une adresse idéale pour s’installer à la retraite ou acquérir une résidence secondaire.

Ville de moins de 7000 habitants située au centre de la Drôme provençale, Nyons bénéficie d’une remarquable qualité de vie : entourée de moyennes montagnes (Essaillon, Garde-Grosse, Saint Jaume et Vaux), elle est en effet protégée du mistral, à quoi s’ajoute un ensoleillement comparable à celui de la Côte d’Azur. Il en résulte un micro-climat exceptionnel qui lui vaut le surnom de « Petit Nice ». La commune évolue également dans un appréciable cadre verdoyant parsemé de jolies vignes et oliveraies (la très réputée huile d’olive de Nyons est d’ailleurs sous AOC). Sans oublier un riche patrimoine architectural avec le pont roman (inauguré au début du XVe siècle), la place des Arcades, le quartier des Forts ou encore le château féodal. Enfin, Nyons est facilement accessible (40 km d’Orange, 50 km de Montélimar et 60 km d’Avignon) et dotée d’infrastructures développées : hôpital, écoles maternelles et élémentaires, collège, lycée, nombreux commerces…

Il n’est donc pas étonnant que la ville attire principalement de jeunes retraités décidés à s’y établir définitivement : « Disposant de budgets compris entre 250.000 et 350.000 €, ces derniers recherchent généralement une villa de plain-pied avec trois chambres et environ 800 m2 de jardin dans un quartier calme. Un tel produit sur 600 m2 de terrain a ainsi récemment trouvé acquéreur pour 295.000 € », livre David Boschi, gérant de Boschi Immobilier, agence familiale fondée à Nyons en 1960 comptant deux autres cabinets dans la Drôme provençale (à Buis-les-Baronnies et Dieulefit) et trois dans le nord Vaucluse (à Vaison-la-Romaine, Valréas et Visan). « D’autres retraités, plus âgés, sont en quête d’un appartement - habituellement un T3 - en centre-ville pour une enveloppe de 150.000 à 200.000 €. Puis il y a les clients en résidence secondaire, originaires de Belgique, des régions parisienne et lyonnaise, et parfois de Grande-Bretagne, de Suisse et d’Allemagne : ceux qui dépensent entre 300.000 et 400.000 € et prévoient souvent de s’installer au moment de la retraite ; ceux qui souhaitent profiter de la tranquillité d’une maison de famille en campagne pour 300.000 à 500.000 € ; et ceux qui convoitent un beau mas en pierre pour 700.000 à 1 M €. » Une structure dédiée, Boschi Immobilier Prestige, s’adresse à cette clientèle spécifique.

« Etant donné la douceur de vivre proposée par le Nyonsais et la présence de nombreuses commodités, les retraités désireux de s’établir sont localement les principaux acquéreurs », confirme Yann Bonnet, co-gérant de Bonnet Immobilier, agence basée à Nyons depuis 1971 et couvrant jusqu’à 30 km aux alentours. « La demande porte ainsi essentiellement sur des maisons de préférence de plain-pied comptant trois ou quatre chambres. A titre d’exemple, nous avons dernièrement vendu deux villas récentes en lotissement d’environ 120 m2 habitables sur 600 et 700 m2 de terrain à près de 300.000 €, ainsi qu’une villa avec cinq chambres, 2000 m2 de jardin, piscine et vue dominante à 380.000 €. » Concernant le segment collectif, « également prisé par cette clientèle », les tarifs oscillent dans l’ancien entre 1800 et 2500 €/m2. Quant aux résidences secondaires, elles font l’objet d’un véritable regain d’activités : « Profitant des importantes hausses de prix que le Luberon connut dès le début des années 2000, Nyons est devenue un secteur de repli fort intéressant pour le marché des pied-à-terre. Les transactions furent donc dès lors dynamiques mais ralentirent à partir de 2008 et particulièrement en 2014. Toutefois, la reprise semble effective depuis le début de l’année, avec notamment un retour notable des Belges, des Parisiens et des Lyonnais. »

Gérante de Nyons Immobilier, Marie Capiaux est installée à Nyons depuis 25 ans, intervenant aussi à l’ouest vers la vallée du Rhône (à une dizaine de kilomètres) et à l’est sur la route de Gap : « 2013 et 2014 ont effectivement été des années calmes, avec de nombreux produits à la vente et peu d’acquéreurs. Mais les affaires reprennent sensiblement depuis début 2015. Les prix, qui avaient reculé durant cette période difficile, sont d’ailleurs désormais stables. Ils sont en outre revenus à un niveau raisonnable comparé aux hausses importantes enregistrées avant 2007. Un réajustement bienvenu s’est en fait opéré ». La clientèle de la professionnelle se compose également en majorité de jeunes retraités : « Il s’agit de locaux qui souhaitent se rapprocher de la ville et des commerces, de Parisiens, de Lyonnais ou d’étrangers, dont de nombreux Belges et des Suisses qui reviennent peu à peu, à l’instar des Britanniques ». Leurs requêtes concernent des maisons de plain-pied, à l’image d’une villa de 2005 de 130 m2 habitables sur 600 m2 de terrain commercialisée il y a peu à 310.000 €, mais aussi des appartements en centre-ville avec ascenseur : « Pour exemple, nous avons récemment vendu un T2 de plus de 40 m2 à 95.000 € et un T3 de près de 75 m2 à 164.000 € ».