Montélimar : étape incontournable

Cité vivante et touristique de la moyenne vallée du Rhône, Montélimar jouit d’une bonne situation et d’infrastructures développées. Un marché accessible et varié dans lequel les baisses de prix offrent de belles opportunités.

Idéalement établies à 40 minutes de Valence, 1 heure d’Avignon et 1h30 de Lyon, Marseille, Grenoble, Montpellier, des Alpes et de la Méditerranée, les « Portes de Provence » regroupent plus de 35.000 habitants bénéficiant des passages de l’A7 et du TGV. Les Montiliens profitent ainsi d’une ville active et équipée (près de 1000 commerces, sept écoles maternelles, douze écoles primaires, cinq collèges, trois lycées généraux, un lycée des métiers du transport, un hôpital…). Certaines activités économiques dynamiques (tourisme, industrie du nougat, spécialité locale…) leur assurent par ailleurs un bassin d’emploi non négligeable. Le tout sous l’influence du climat méditerranéen…

« Les appartements se vendent ici entre 1000 et 3000 €/m2 », constate Serge Lévêque, gérant de Orpi Saint James, agence installée à Montélimar depuis 20 ans (deux points de vente dans la ville). « Sur le segment individuel, il est en revanche plus difficile de livrer un prix au mètre carré. Nous considérons chez Orpi Saint James que chaque bien a son prix. Mais pour exemple, une maison type de 100 m2 sur 500 à 800 m2 de terrain se négocie selon les quartiers entre 180.000 et 220.000 €. » L’essentiel des ventes concernent d’ailleurs des produits entre 150.000 et 300.000 €. « Les prix qui baissent depuis 2008 ont aujourd’hui tendance à se stabiliser, mais uniquement sur les biens en bon état. Les clients, devenus plus exigeants, évitent en effet les offres avec travaux à prévoir qui voient ainsi automatiquement leur tarif continuer à chuter. » Ces derniers ont des profils différents : « Nous sommes sollicités par des retraités qui viennent chercher le soleil généralement après avoir revendu leur maison ; des personnes mutées qui disposent souvent d’un budget inférieur ; des locaux jeunes primo-accédants ou plus âgés qui se séparent d’une maison pour se rapprocher du centre-ville ; et des investisseurs ».

Aurélie Caulay est gérante de Aurel’Immo, agence créée en 2007 et présente sur Montélimar et Cléon-d’Andran (commune située à 20 km à l’est). Sur le segment collectif et dans l’ancien, elle évoque de son côté un tarif de l’ordre de « 2000 €/m2 pour les petites surfaces et oscillant entre 1400 et 1800 €/m2 pour les autres. Et celui du neuf varie de 2500 à 3000 €/m2 toute surface confondue ». L’une de ses dernières transactions porte sur un appartement F4 commercialisé 95.000 €. « Mais le gros de la demande concerne des biens de 150.000 à 250.000 €. » Couvrant l’est de l’agglomération, l’agence propose sur le segment individuel un large panel de produits : « De la maison de village de 100 m2 à 100.000 € à la grande propriété de 600 m2 habitables sur plusieurs hectares de terrain à plus de 1 M €. Les biens entre 400.000 et 600.000 € sont toutefois les plus vendus ». Le foncier ? « Des terrains diffus de 800 à 2500 m2 se négocient entre 80.000 et 200.000 €. » La clientèle d’Aurélie Caulay se compose majoritairement de personnes âgées et de couples avec enfants déjà propriétaires. « Nous comptons en revanche très peu d’investisseurs. Plutôt des marchands de biens intéressés par des prix bas avec travaux. »

Martine Talbot, gérante de Elyse Avenue Immobilier, agence implantée sur Montélimar depuis deux ans et couvrant une zone allant jusqu’à Valence, n’enregistre quant à elle pas de profil particulier. « Mais une nouvelle tendance se dessine depuis le début de l’année : de jeunes couples primo-accédants élaborent des projets qu’ils réalisent dans des délais relativement courts. » De « belles opportunités engendrées par la baisse des prix » seraient en effet à saisir. Pour un studio ou deux-pièces montilien, il faut compter aux alentours des 50.000 €. Pour un trois-pièces sans travaux, les prix fluctuent entre 90.000 et 110.000 €. « Au-delà, on trouve des biens aux prestations supérieures, notamment dans le neuf, à environ 200.000 €. Idéal pour les personnes âgées qui souhaitent s’installer confortablement à proximité des commodités. » Concernant les maisons dans l’ancien, un pavillon doté de 500 m2 de terrain est commercialisé entre 180.000 et 210.000 €. Un budget qui correspond dans le neuf ou le récent à un produit disposant d’une parcelle de 200 à 250 m2. « Et pour 250.000-300.000 €, on peut acquérir une maison des années 1990 sur 700 à 800 m2 de terrain ou un bien plus récent sur 500 m2 ». Puis il y a le haut de gamme, dans lequel les tarifs grimpent jusqu’à 600.000 €. Enfin, les terrains constructibles de 250 m2 sont disponibles pour 70.000-80.000 € et ceux de 900 à 1000 m2 sont vendus 150.000 €.