Lézignan-Corbières : des prix imbattables
Yann Cohignac - 03 mars 2014
Agréable petite ville au climat méditerranéen idéalement située entre Carcassonne et Narbonne, Lézignan-Corbières est en plein développement. L’immobilier y est pourtant particulièrement accessible.
Etablie dans le massif des Corbières, Lézignan-Corbières, 11.000 habitants, connait un remarquable dynamisme. En témoignent les ouvertures prochaines d’un lycée, d’un second collège, d’une médiathèque ou encore de halles couvertes. Infrastructures qui s’ajouteront à celles déjà existantes : gare, aérodrome, hôpital et sortie d’autoroute (L’A61, qui relie Toulouse à Narbonne). Cette dernière est d’ailleurs la seule entre Carcassonne et Narbonne. Autre proximité intéressante : celle de la mer. Mais ce qui fait indéniablement la force de la commune, c’est le niveau de ses tarifs immobiliers.
« Nous sommes à moins de 20 km de Narbonne et les prix sont ici pourtant 10 à 15 % moins élevés. Il est donc possible de réaliser de très belles affaires sur Lézignan-Corbières et ses alentours », font valoir Bruno Dlachasse et Olivier Alteresco, de Lezimmo. Ces deux associés ont ouvert l’agence il y a trois ans. Proposant un service haut de gamme (accompagnement client, conseils, sélection de professionnels pour travaux et aménagements divers…), elle couvre un secteur allant de Capendu, « voire au-delà », à l’entrée de Narbonne, soit l’ensemble du Minervois et des Corbières, ainsi que quelques localités en Pays cathare. « On trouve de jolies petites villas lézignanaises en excellent état sur des terrains de 300 à 500 m2 à 160.000-170.000 €. Des produits très abordables pour les jeunes retraités. » Les maisons de village, qui s’« adressent généralement aux locaux », se négocient moins de 150.000 €, alors que « de magnifiques produits destinés aux retraités plus aisés ou à la résidence secondaire sont commercialisés entre 270.000 et 450.000 €, c’est-à-dire moitié moins que dans certains secteurs du pourtour méditerranéen. Sans compter que l’environnement est ici bien moins urbanisé ». Quant aux terrains constructibles, ils sont plus grands, plus disponibles et trois fois moins chers qu’à Narbonne : « Une parcelle de 600 à 1000 m2 peut coûter entre 50.000 et 70.000 € ». Des tarifs qui font dire aux professionnels que « Lézignan propose le soleil le moins cher de la Méditerranée ».
Nathalie Vidal est de son côté gérante de L’@gence, quatre établissements basés à Marcorignan (créé en 2004), Gruissan (2011), Narbonne (2012) et Lézignan-Corbières (2007). Elle couvre ainsi une bonne partie de l’Aude, « le département le moins cher du Languedoc-Roussillon », ses zones urbaines, son littoral et son arrière-pays. « Les produits que nous vendons très bien sur Lézignan sont les villas de plain-pied en lotissement et les maisons de ville avec extérieur, cette dernière condition étant indispensable. » Les premières sont recherchées par les retraités. « Beaucoup viennent de la moitié nord, mais les autres sont originaires de toute la France. » Tandis que les secondes sont utilisées en résidence secondaire ou pour l’investissement locatif. Nathalie Vidal vient d’ailleurs de commercialiser une maison de ville avec une petite cour à 90.000 €. Les appartements ? « Un T3 en centre-ville se négocie entre 80.000 et 90.000 €. » L’agent, sollicité par ailleurs par quelques clients belges et suisses, voit de « belles opportunités à saisir sur le marché lézignanais, notamment dans le récent ». Ce qui est loin d’être évident dans une ville en pleine expansion…