Les quartiers les plus cotés de Toulouse

Réputée pour la beauté de son architecture traditionnelle, la Ville Rose dévoile des biens d’exception situés dans ses quartiers les plus prisés. Le Capitole, les Carmes, la Côte Pavée ont ainsi les faveurs des clients fortunés qui s’installent, en hyper-centre, dans de prestigieux hôtels particuliers et de calmes maisons Toulousaines.

Louis Rossi gère depuis six ans l’agence Est Habitat dont l’activité se concentre essentiellement autour du centre-ville toulousain, de la Côte-Pavée et de Balma. Le quartier résidentiel de la Côte Pavée, où l’agence est implantée, est à ses yeux, l’un des plus prisés de Toulouse, « accueillant des familles aisées à la recherche d’un habitat individuel, à la fois calme et à proximité du centre-ville, leur permettant de scolariser leurs enfants dans des établissements privés très demandés ». Le quartier regorge de « maisons traditionnelles toulousaines en brique et galet, dont l’intérieur fait souvent l’objet d’aménagements visant à mettre au goût du jour leur configuration, initialement cons­truites autour d’un couloir central ». Louis Rossi cite en exemple une authentique toulousaine de trois pièces bénéficiant de beaux volumes, de murs en brique et galet, d’une cheminée et d’un petit jardin calme et arboré. A deux pas des commerces de l’avenue Jean Rieux et proche des écoles privées, ce bien s’est vendu autour de 350.000 €. De même, à dix minutes à pied de la halle aux Grains, se trouve cette belle toulousaine entièrement rénovée qui vient de trouver preneur pour un montant proche des 440.000 €. Entièrement rénové, son espace de vie traversant et fonctionnel donne sur un très beau patio verdoyant de 48 m2, offrant un cadre de vie d’un calme absolu en plein centre-ville. L'équipe de l’agence Est Habitat met un point d'honneur à offrir le meilleur accompagnement possible à ses clients grâce à une sélection rigoureuse de ses biens.

Installée depuis 30 ans rue Pharaon, l’agence Via est représentative des commerces de proximité qui parsèment le quartier des Carmes. Sa directrice, Chantal Puech, connaît par cœur ce quartier parmi les plus prisés de la ville. Elle décrit les beaux immeubles du XVIe et XVIIe siècle de « ce village en plein centre-ville dont les habitants apprécient aussi bien l’animation des bars et restaurants en soirée que les petites rues où peu de véhicules s’aventurent ». Selon elle, « les Carmes accueillent principalement une population de jeunes acquéreurs à la recherche d’un appartement de deux ou trois pièces, qu’ils revendront quelques années plus tard pour une maison plus excentrée lorsqu’ils fonderont une famille ». Mais également quelques séniors qui, au contraire, se rapprochent du centre-ville, à la recherche de davantage de confort. Comme le souligne Chantal Puech, « la situation d’hyper-centre explique des prix souvent proches de 4000 à 5000 € du mètre carré pour ces biens ». Actuellement, l’agence Via propose, dans ce quartier, aussi bien un studio de 17 m2 entièrement rénové, situé en rez-de-chaussée de la rue Ozenne, pour 90.000 €, qu’un bel appartement de 272 m2 avec une terrasse de 40 m2, situé en dernier étage avec ascenseur mis en vente à 1.350.000 €. Un peu plus à l’est, dans le quartier Saint-Etienne, les acheteurs aisés trouvent des appartements de plus de 100 m2, donnant sur les cours intérieures de beaux hôtels particuliers du XVIIe siècle. L’agence Via propose actuellement au sud de ce quartier plus calme et traditionnel, près du jardin des plantes, un grand T5 de 155 m2 dans un immeuble récent pour 625.000 €.

« Les quartiers les plus cotés de Toulouse sont situés dans le Triangle d’Or, le cœur historique de la ville ». Pour Catherine Ciamborrani, directrice associée de l’agence Quint immobilier, « le cachet de l’ancien, la proximité de toutes les commodités font de l’hyper-centre toulousain un incontournable pour les ménages aisés ». Du Capitole au Grand Rond, en passant par les Carmes et Saint-Etienne, « de jeunes retraités cherchent à réinvestir le produit de la vente de leur maison dans un appartement ancien à proximité des animations culturelles, comme le théâtre ». Cet appartement de 250 m2, avec ascenseur, donnant sur la cour d’un hôtel particulier, littéralement à deux pas de la place du Capitole et proposé à 1.150.000 €, répond aux attentes de cette catégorie de clients. Plus modeste mais tout aussi authentique et charmant, cet appartement de 118 m2 bénéficie de murs en briquette et d’un sol en tommette. Situé en dernier étage d’un immeuble de la rue des Filatiers, une des plus anciennes rues de la ville rose, il est mis en vente à 370.000 €. Plus au sud, « vers la Côte Pavée, des familles, souvent parisiennes, aspirent à la tranquillité d’un quartier résidentiel et à un enseignement de qualité pour leurs enfants ». Alors que peu de biens profitent d’un grand jardin dans ce quartier, Catherine Ciamborrani et Laurent Ferrierres, co-directeurs de l’agence, proposent en ce moment une maison de maître de 480 m2, rénovée avec goût, implantée dans un parc de 3800 m2. Ce bien exceptionnel, situé dans le bas de la Côte Pavée, est mis en vente à 2,3 M €. La co-directrice de l’agence Quint mesure la vitalité du marché du luxe à Toulouse au grand nombre de visites qu’elle réalise en ce début d’année.