Les biens de standing à Valence

Des programmes neufs lancés depuis une dizaine d’années sur Valence y ont accru l’offre en biens de standing. Ces constructions y ont aussi provoqué une baisse des tarifs dans le haut de gamme ancien. Quelles prestations ? Quelles surfaces ? Et quels prix ?

Située au cœur de la vallée du Rhône, Valence, agglomération d’environ 65 000 habitants, profite d’un réseau routier et autoroutier performant qui la place à 1 heure seulement de Lyon, Grenoble, Saint-Etienne et Orange. L’autoroute du Soleil (l’A7), qui la traverse, permet en outre de rallier Marseille en 2 heures. « La porte du Midi de la France » dispose d’ailleurs d’un climat tempéré aux influences méditerranéennes. Autre caractéristique de la ville : elle abrite le port de l’Epervière, le plus grand port de plaisance fluvial de l’Hexagone, avec une capacité de près de 480 places.

Côté immobilier, le parc est essentiellement composé de logements des années 1960-1970, souvent sans terrasse et ascenseur, occupés en résidence principale. Le marché propose donc peu de biens de standing. « Le lancement, depuis une dizaine d’années, de programmes neufs avec prestations de qualité a toutefois permis d’en développer l’offre et de rendre l’ancien plus accessible », expliquent Alain Cornu et Cyrille Auzout, directeurs associés de Art et Habitat. Dans le neuf, les produits sont ainsi commercialisés entre 3500 et 4000 €/m2, tandis qu’il faudra compter entre 3000 et 3500 €/m2 pour des constructions âgées de moins de 10 ans. Exemple, en centre-ville, récemment mis en vente par l’agence : un appartement au sixième et dernier étage d’un immeuble de standing, « une maison sur le toit », affichant plus de 170 m2 habitables, entouré d’une terrasse de 140 m2 avec vue panoramique à 360°, doté de deux caves et deux garages. Prix : 600.000 €. « Etant donné leur relative rareté, ces biens gardent la cote », indiquent les professionnels. Selon eux, on les trouve principalement sur le secteur des avenues Maurice-Faure, « la plus prisée », et Victor-Hugo.

C’est sur cette dernière qu’est installé Nicolas Noharet, directeur associé de 109 Immo : « Notre quartier concentre en effet les biens de standing, mais on peut également en dénicher dans ceux de Châteauvert et de Grand Charran ». Pour l’agent, trois critères font entrer un produit dans cette catégorie : « Il doit disposer d’une belle terrasse, d’un ascenseur et d’un stationnement privatif et sécurisé. La surface peut ainsi être réduite, du moment que ces atouts sont réunis », à l’image de ce studio de 30 m2 proche du centre-ville dans une résidence de 2000 avec terrasse de 8 m2, ascenseur et garage. « Autrement, certains biens peuvent dépasser 190 m2 habitables. » Pour le neuf, Nicolas Noharet constate une moyenne de 3600 €/m2. Dans l’ancien, « le mètre carré se négocie aux alentours des 2500 €, voire plus pour une construction des années 2000 ou 1990 qui a bien vieilli », alors que les appartements des années 1960-1970 se vendent entre 1800 et 2000 €/m2. « Les acquéreurs sont donc rarement primo-accédants. Il s’agit en majorité de personnes retraitées ou proches de la retraite qui troquent leur maison pour se rapprocher des commodités et bénéficier d’un meilleur confort ».

Marc Thireau, gérant de Orpi Vauban et agent immobilier sur Valence depuis 1988, confirme le regroupement des biens de standing, « des appartements entièrement rénovés ou récents voire très récents », dans les quartiers Victor-Hugo, Maurice-Faure et Châteauvert, « des secteurs à forte demande car notamment proches des commerces, des services et du centre-ville ». Et il confirme également que la prise en compte de la surface est secondaire pour qualifier un produit de haut de gamme, « contrairement à ce qui se pratique dans une ville comme Paris ». Les prix qu’il observe oscillent entre 100.000 et 300.000 €, mais il propose aussi occasionnellement des biens d’exception, à l’instar de ce grand appartement au dernier étage avec piscine vendu 700.000 €. Ces trois dernières transactions sont un T4 de 82 m2 à 187.000 € (avenue Victor-Hugo), une maison des années 1930 de type 5 avec jardin et terrasse à 210.000 € (avenue de la Libération) et une autre maison avec piscine et sous-sol entièrement aménagé à 320.000 € (quartier de L’Epervière). « Ce type de produits, bien que relativement long à vendre,

ne connait pas la crise. »

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