De Grenade à Montauban : des prix séduisants

Villes dynamiques bénéficiant de la proximité de Toulouse, Grenade et Montauban proposent des marchés immobiliers variés aux tarifs particulièrement intéressants. Un secteur agréable qui attire notamment les jeunes cadres.

Etablie à mi-chemin entre Toulouse et Montauban (à 25 km), Grenade (plus de 8000 habitants) constitue un pôle économique et administratif majeur sur l’axe formé par ces villes actives. En constante progression démographique, la commune profite notamment de l’activité engendrée par Airbus (elle se situe à seulement 25 minutes de route de Blagnac) et d’infrastructures développées (A62, gare…). Il s’agit par ailleurs d’une bastide du XIIe siècle au passé chargé (plusieurs monuments classés dont l’Église Notre-Dame-de-l’Assomption et la halle Jean Moulin) où il fait bon vivre (nombreuses activités culturelles et sportives…).

Evoluant dans ce dynamique secteur résidentiel, Thierry Giner est gérant de l’agence Guy Hoquet Grenade, ex-cabinet Atout Immobilier créé en 2000 qui a rejoint le réseau national en avril : « Parmi nos dernières transactions, nous comptons deux maisons de village, produits très demandés. La première concernait un trois-pièces en parfait état avec petit jardin et dépendances à 205.000 €, alors que la seconde portait sur un cinq-pièces de près de 115 m2 habitables avec 210 m2 de terrain et garage à 225.000 € ». Autre exemple de vente récente : une maison de lotissement avec piscine à 293.000 €. « Nous avons également vendu il y a peu deux terrains constructibles de 450 et 475 m2 viabilisés à 69.000 € chacun. Au-delà, les parcelles plus grandes se commercialisent jusqu’à 120.000-130.000 €. » Selon le professionnel, ces tarifs attrayants sont en outre en recul : « Les négociations sont appuyées, particulièrement pour les biens à partir de 300.000 € ». Sa clientèle se compose majoritairement de jeunes cadres primo-accédants dotés de budgets compris entre 180.000 et 250.000 €.

Montauban, elle, est avec près de 60.000 habitants la ville la plus peuplée du Tarn-et-Garonne. D’ailleurs située au cœur de ce département, elle dispose notamment du passage de l’A62 (ce qui permet de rallier Toulouse en 30 minutes), d’une gare TGV (le réseau LGV sera mis de plus mis en place en 2024) et d’un centre hospitalier. Côté histoire, la cité a vécu le fameux épisode des « 400 coups » (qui se déroula en 1621 lors du siège de la ville par Louis XIII) et la naissance de l’illustre peintre néo-classique du XIXe siècle Jean-Auguste-Dominique Ingres.

Présent dans l’immobilier depuis une quarantaine d’années sur Montauban, Christian Molinari, gérant de L’Adresse Molinari, couvre jusqu’à 20 km aux alentours : « L’habitat reste ici mesuré et résidentiel avec la possibilité de réaliser l’achat d’une maison avec jardin au cœur de la ville. Montauban permet une accession à la propriété dans une gamme de prix abordable et pour une meilleure qualité de vie qu’à Toulouse pourtant si proche ». Un studio se négocie entre 30.000 et 45.000 €, un deux-pièces entre 55.000 et 80.000 €, un trois-pièces entre 70.000 et 125.000 € et un quatre-pièces entre 90.000 et 150.000 €. « Pour une maison, les tarifs oscillent entre 120.000 et 200.000 € et entre 160.000 et 240.000 € dans les communes prisées de Bressols et Montbeton. » Les terrains à bâtir ? « Les lots d’environ 1000 m2 se vendent sur Montauban entre 50.000 et 60.000 €. » Christian Molinari constate une baisse des prix, « excepté sur l’immobilier de qualité répondant aux attentes d’aujourd’hui ». Ses clients, essentiellement de jeunes couples et des personnes provenant de l’extérieur du département, ont généralement déjà vendu un bien.

Autre agence montalbanaise, Guy Hoquet Montauban (fondée en 2001) couvre une zone allant au nord-ouest jusqu’à Lafrançaise, au nord-est jusqu’à Nègrepelisse, au sud-ouest jusqu’à Montech et au sud jusqu’à Bressols : « Sur le segment collectif, le mètre carré se négocie moins de 1000 € si des travaux sont à prévoir. Autrement, il faut compter pour un bien rénové jusqu’à 1300-1500 €/m2, voire 1800 €/m2 sur quelques produits d’exception », expose la gérante Régine Raphel Paris. Concernant l’individuel, la demande porte principalement sur des maisons de ville dans d’agréables quartiers tels que Lalande : « Pour ex­emple, les T4 d’environ 90 m2 avec petit jardin sont en moyenne proposés entre 145.000 et 160.000 €, tandis que les T5 fluctuent plutôt entre 180.000 et 190.000 € ». Sans oublier les toulousaines : « Très recherchés, ces biens disposant de cachet et de belles surfaces affichent jusqu’à 400.000-500.000 €. Mais l’offre est limitée ». N’enregistrant pas de profil acquéreur particulier, l’agent note un manque de stabilité des prix. « Le phénomène est toutefois bien moins important à Montech, commune devenue convoitée. »